mardi 6 juillet 2010

Hommage à Marguerite Narbel




Le 7 juin 2010, en la Cathédrale de Lausanne, nous avons dit adieu à Marguerite Narbel, chère amie soroptimiste de longue date. Marguerite a joué un rôle de pionnière, d'une part au plan professionnel en fondant puis dirigeant dès 1969 l'Ecole cantonale vaudoise de laborantines médicales et d'autre part au plan politique. Ce dernier point a été évoqué lors de ses funérailles par le Président du Grand Conseil vaudois, M. Laurent Chappuis, que nous citons :
"Les Vaudoises ont obtenu le droit de vote et d’éligibilité en 1959, soit 12 ans avant que, au niveau fédéral, ce même droit soit octroyé aux femmes suisses. Il a pourtant fallu attendre 1981 pour que le Grand Conseil élise sa première présidente, soit 19 ans après que, aux élections générales de 1962, les premières élues ont accédé au Parlement cantonal.
C’est à Madame Marguerite Narbel que cet honneur est échu, elle qui, députée de 1970 à 1986, avait déjà tracé des sillons en matière d’évolution de la condition des femmes, en suivant des études universitaires et en devenant docteur en biologie. Madame Narbel a donc, tant au niveau professionnel qu’au niveau politique, œuvré concrètement pour que les femmes fassent leur place et en aient une dans la vie de la cité. Sans féminisme militant, c’est par son engagement, son action et son exemple qu’elle a contribué à l’avancement de la cause des femmes dans notre Canton."

Dans la dernière partie de sa vie, elle a développé des talents d'aquarelliste, hélas dans cette discrétion qui la caractérisait...
Comme l'a si bien dit le pasteur, elle avait la merveilleuse capacité de "polliniser son entourage". Et il est vrai qu'aux côtés de Marguerite, nous nous sentions grandies, joyeuses et pleines de vie!
Aujourd'hui, le Club de Lausanne est triste de la disparition de Marguerite Narbel mais aussi très heureux d'avoir bénéficié de sa présence.


Marché de St-Sulpice




Les Soroptimistes de Lausanne ont participé au traditionnel marché de St.-Sulpice le 12 juin 2010. Très fièrement notre "roll up" était dressé devant le magasin de fleurs “Osiris” de notre chère membre Mary Chappuis. Nous avons pu renseigner bien des passantes sur nos activités et projets et avons aussi créées de la visibilité pour notre club. Le temps, par contre, a certainement dissuadé plus d'une personne à venir faire un tour à ce petit marché, moins étoffé que de coutume. Notre vente d'eau et de brocante n'ont eu que peu de succès, si bien que notre don prévu pour soutenir la réserve naturelle de Champ-Pittet sera alimenté par notre propre caisse. Nous avons passé un bon moment d'amitié, Jacqueline D, Janine, Mary, Heidi, Rebiha et moi-même à représenter le Soroptimisme.
Béatrice

Visite de la Collection de l'Art Brut



Le jeudi 17 juin, nous avons visité la Collection de l'Art Brut fort bien reçues par Mmes Sabine Perret et Sabine Utz. Cette dernière a effectué la visite guidée et nous a ensuite accompagnées au repas qui a suivi à l'auberge de Beaulieu. Le repas fut très bon et copieux, l'accueil agréable et la soirée très belle. Merci à Dominique pour l'organisation.

Voici ce que la Collection de l'Art Brut dit d'elle 


Les auteurs d’Art Brut sont des marginaux réfractaires au dressage éducatif et au conditionnement culturel, retranchés dans une position d’esprit rebelle à toute norme et à toute valeur collective. Ils ne veulent rien recevoir de la culture et ils ne veulent rien lui donner. Ils n’aspirent pas à communiquer, en tout cas pas selon les procédures marchandes et publicitaires propres au système de diffusion de l’art. Ce sont à tous égards des refuseurs et des autistes. L’Art Brut présente des traits formels correspondants : les œuvres sont, dans leur conception et leur technique, largement indemnes d’influences venues de la tradition ou du contexte artistique. Elles mettent en application des matériaux, un savoir faire et des principes de figuration inédits, inventés par leurs auteurs et étrangers au langage figuratif institué. Dans la plupart des cas, ces caractéristiques sociales et stylistiques se conjuguent et s’amplifient par résonance : la déviance favorise la singularité d’expression et celle-ci accentue en retour l’isolement de l’auteur et son autisme, si bien que, au fur et à mesure qu’il s’engage dans son entreprise imaginaire, le créateur se soustrait au champ d’attraction culturelle et aux normes mentales.

L’œuvre est donc envisagée par son auteur comme un support hallucinatoire ; et c’est bien de folie qu’il faut parler, pour autant qu’on exempte le terme de ses connotations pathologiques. Le processus créatif se déclenche aussi imprévisiblement qu’un épisode psychotique, en s’articulant selon sa logique propre, comme une langue inventée. D’ailleurs, quand les auteurs d’Art Brut s’expriment aussi par l’écriture, c’est en accommodant la grammaire et l’orthographe à leur tour d’esprit. C’est une création impulsive, souvent circonscrite dans le temps, ou sporadique, qui n’obéit à aucune demande, qui résiste à toute sollicitation communicative, qui trouve peut-être même son ressort à contrarier l’attente d’autrui.

Michel Thévoz, tiré de "Art brut, psychose et médiumnité", Editions de la Différence, Paris, 1990, pp.34-3

Voici une présentation des auteurs des deux expositions provisoires que nous avons vues

Ataa Oko

A l’âge de 83 ans, Ataa Oko (1919) se lance soudainement dans le dessin, installé sur une petite table de fortune, devant sa maison, à La, au Ghana. Il fait naître de sa main estropiée un monde mêlant ses rêves et ses visions à des éléments de la culture Ga, son ethnie. A l’aide de crayons de couleur, Ataa Oko dessine d’abord de mémoire des cercueils qu’il a réellement construits dans son passé d’artisan. Puis, peu à peu, il s’affranchit de ses souvenirs pour laisser place à un foisonnement de nouveaux motifs iconographiques vivement colorés : maisons, fruits, animaux, personnages ou êtres imaginaires, parfois monstrueux. A ces divers sujets s’ajoute la représentation d’esprits, avec lesquels l’auteur dit être en constante et étroite relation.


Frédéric Bruly Bouabré

Poète, dessinateur, conteur et penseur, Frédéric Bruly Bouabré (c. 1923) vit à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il poursuit aujourd’hui encore, à 89 ans, une œuvre prolifique née d’une vision céleste survenue il y a plus de soixante ans. Frédéric Bruy Bouabré a élaboré un ingénieux alphabet à partir de sa langue, le bété. Ce système, formé de 449 pictogrammes auxquels correspondent des syllabes, lui permet de consigner les langues du monde entier. Dans sa démarche universaliste, il s’adonne également à une quête poétique de signes qui expliquent le monde à partir de relevés sur l’écorce d’une banane, la forme d’un nuage ou des scarifications. Ses travaux aux crayons de couleur jouent à la fois sur l’écriture et le dessin, et contiennent une dimension édifiante et spirituelle.


Si vous désirez de plus ample informations, n'héstez pas à visiter le site de la Collection en cliquant sur le titre de cet article.


Valérie

vendredi 16 avril 2010

Séance du mois de mai


Conférence « Image et vêtements»  

Lundi 17 mai 2010 dès 19h.
à l’hôtel de la Paix, Avenue Benjamin-Constant 5


Avez-vous souvent l’impression de revenir de votre shopping avec toujours plus ou moins les mêmes vêtements ?
Partez-vous plein-e d’espoir pour finalement rentrer bredouille ?
Votre garde-robe regorge-t-elle de vêtements tous uniques et précieux mais tous incompatibles les uns avec les autres ?
Vous avez un emploi du temps surchargé et pas un instant pour faire les boutiques à la recherche d’une garde-robe idéale ?
Pris-e par le temps, vous privilégiez l’efficacité, parfois au détriment du style ?

A l’une des ces questions vous avez répondu « Oui » ? Votre personal shopper est là pour vous aider à créer votre garde-robe et/ou dénicher le cadeau dont vous avez besoin.

Nous accueillerons Madame Sabine Premand Sperandio, connaissance de Béatrice et juriste de formation, qui se passionne depuis toujours pour les gens, leur histoire, leur sourire, leur bien-être et qui a fondé « Yourpersonalshopper »  .
 

mercredi 31 mars 2010

Séance du mois d'avril

Visite de la Fondation Urgences Santé

Grâce à Sonja, nous avons l'occasion d'effectuer cette visite le

jeudi 15 avril à 18 h

Qu'elle en soit déjà remerciée. Le repas suivra au Lausanne-Moudon.

La Fondation Urgences Santé gère et exploite deux centrales d'engagement sanitaire :

la Centrale 144, qui a pour missions :

  • la réception des appels d'urgence sanitaire de tout le canton de Vaud
  • l'évaluation de la situation
  • l'engagement des moyens appropriés
  • le suivi pas à pas de la mission
  • la clôture de la mission
  • la participation au PCO sanitaire en situation ORCA
  • la régulation au PCRE sanitaire mobile en cas de catastrophes ou de manifestations à risques (régulateur sanitaire sur le site de l'événement, avec poste d'engagement lié à la Centrale 144)

la Centrale Téléphonique des Médecins de Garde (CTMG)qui gère depuis 2005 toutes les demandes concernant les médecins de garde et les médecins dentistes du canton de Vaud et portant sur :

  • des problèmes de santé chez un adulte
  • des problèmes de santé chez un enfant
  • des problèmes de santé chez une personne âgée (notamment AVASAD /SECUTEL).

Vente de tulipes, 6 mars 2010



Flash info sur la vente des tulipes jaunes à la place St-François...


Délimitation du stand : devant le mur est de l'Eglise St-François en face de l'entrée du personnel de Bon Génie.
Température moyenne à l'abri de la bise : -2°C.
Passage moyen de personnes cherchant l'abri de la bise en rasant les murs sous leur capuche à œillères : 2 par quart d'heure... allez, 3 ? Les flocons des giboulées ont été nettement plus nombreux.

Décor : 2 panneaux Sorop qui s'envolaient si on ne s'y agrippait pas, et surtout 700 tulipes jaunes, agrémentées de branchages et de lierre - très beaux bouquets ("plus beaux que ceux achetés hier à un marché voisin", nous ont dit deux passants...). Ce qui est certain, c'est que les tulipes ont apprécié ce séjour supplémentaire en chambre froide - elles sont restées bien droites, toniques et dynamiques dans leur cellophane.


Equipement de l'équipe : petites baskets de ville, gants fins et thermos de thé chaud préparé par Sylvie V - après 1 heure on était gelées, sauf Valérie que l'on a découverte être une chaudière ambulante. Petite virée parmi les luxuosités de Bon Génie, pour un premier dégel - il n'y a pour l'heure que des vendeuses affairées à astiquer leur coin de marché douillet. Visite de Marinette qui nous ravitaille en croissants au jambon en vente au stand des gymnasiens quelques pavés plus loin (plutôt glacés les croissants, cela va de soi). Dégustation du thé par petites doses, histoire de tenir le coup jusqu'à lafin de l'aventure.

Avant l'étape ultime de cryonisation, halte au café de St-François, et commande par Valérie de moonboots qui lui arriveront au stand assez rapidement. Pour Sylvie et moi, restait à sautiller et à se remémorer les exercices d'échauffement des pistes de ski - au moins les gens tournaient la tête. Finalement Marinette nous a évité des heures supplémentaires en vendant des tulipes parmi ses légumes.


Visite de Catherine S. venue de bon matin, après un saut à la Poste et à la Coop et avant de filer au travail : elle a acheté des bouquets pour les offrir à ses clientes du jour. Visite de Janine avant de repartir ouvrir l'Auberge du Chasseur. Visite de Clara ...qui nous a offert des bouquets de tulipes. Visite de Jeanne D. équipée pour la traversée de l'Arctique et envoyée en exploreuse par sa maman. Et visite de plein de connaissances de Valérie qui à vue d'œil a connu ce matin près du tiers des passants s'aventurant dans ce passage ventilé de St-François.

Nous avons reçu beaucoup de sourires et d'encouragements en retour - cela nous réchauffait! Déçue quand même que mon client Monsieur l'agent harponné avec détermination n'ait finalement pas acheté un bouquet lorsqu'il est revenu comme il l'avait promis. M'enfin, on peut comprendre que des tulipes jaunes à la ceinture parmi tout l'attirail noir, ça ne fasse pas très sérieux. A sa décharge, ce n'était pas le seul homme à avoir manifestement oublié la galanterie, ou l'effet d'une surprise fleurie apportée à la maison ;-)

La fin de la chronique, c'est que nous n'aurons pas besoin de manger des tulipes en salade puisqu'elles ont toutes été vendues. Le résultat est: CHF 1'100.- pour le projet Sierra.
http://www.projectsierra.org/ 

A l'heure où j'écris, j'imagine que le cellophane et les branchages ont été généreusement offerts par notre Marinette nationale :-) Et à l'heure où je vous écris, le dégel est terminé... et les courbatures apparaissent - je vous le dis: le marché, c'est sportif!

Natacha

Il fallait un début...

Il fallait un début, le voilà... Voilà donc le blog que je vous propose d'adopter pour notre Club. C'est une première étape avant un site et cela peut nous permettre de laisser des traces de nos activités.

Longue vie à notre blog ! et merci de contribuer à l'enrichir.


Valérie